Post by dremos on Jan 1, 2010 3:00:22 GMT -5
Name : Daemon
Given title : The Sadevile.
Age : Unknown.
Race : Unknown.
Faction : Unknown.
Swift description : Daemon is a strange man. He constantly seems to be unsure of what he is doing, even though only the witted ones can tell for sure. Enjoy poetry, one that involves creatures of the night and innocent women being slaughtered, his tone can change swifty as he is quick to anger. Looking like a pale young man with raven black hair, he is slim and moves about with nimble caution. Basically, that is all that can be said about him... his motives are unknown and his origins as well.
Story : WARNING, IT'S FRENCH!
C'était un froid soir d'hiver. Dans une sombre taverne, trois jeunes gens avaient entamés une conversation avec une frêle personne assise près du feu. Curieux, ils lui avaient demandé qu'elle était son histoire. D'une voix profonde, il leur répondit que l'histoire de sa vie avait peu d'importance, mais qu'en échange, il pouvait leur raconter une histoire. Avec l'entrain de petits garçons, ils vinrent s'assirent à ses côtés, n'ayant rien de mieux à faire de leur soirée. L'homme entama donc d'une voix chaude et clair :
-Il était une fois...
Dans une lointaine contrée, ravagée par des croisades, vivait une dualité entre deux ethnicités. L'une d'elle avait une peau d'une blanche couleur comme la nôtre, l'autre, était d'un sombre gris comme l'humeur d'une journée de pluie. Les dites croisades, gouvernées par les hommes blancs, avaient comme noble objectif de tuer les monstres dotés de magie. le peuple gris. On avait donc pour coutume, dans les blanches villes, de pendre les grises abominations après trois jours de tortures, préférablement une nuit de pleine lune. Voyez-vous, les hommes blancs pensaient que, sous la torture, les Gris leurs confieraient les secrets de leur magie.
C'est donc dans un petit village, pas encore atteint par la guerre, que l'impensable arriva. Un homme blanc tomba follement amoureux d'une grise créature, rencontrée dans la forêt. Tel le chasseur tombant amoureux de sa proie, sa flèche se retourna contre lui. La biche lui souria et, ayant un faible pour le chasseur au grand coeur, décida de s'en aller avec lui.
Leur amour, impardonnable, était un grave crime que les villageois de la blanche ville ne cessaient de rappeler à l'homme. Victime de son bonheur et ignorant les avertissements, il fit construire une cabane à l'orée de la forêt. Cinq ans passèrent, avant que l'inévitable se produise. Des guerriers de la Croisade atteignirent le petit village et, eurent vent de l'ydille interdite, se rendirent à la maison en vitesse. L'homme tenta d'empêcher les fanatiques d'enlever sa femme à l'aide d'injures et de sa pauvre épée, mais sans succès. D'un coup bien placé, un templier plus expérimenté fit rouler sa tête. Vain sacrifice, les hommes capturèrent la grise femme qui se jeta sur eux avec violence. Mais puisque impuissante, on la conduisit à la garnison du village pour l'interroger. Des cris étranglés retentissèrent alors pendant trois jours et trois nuits, du sous-sol de la prison, avant que la pleine lune n'arriva. Parce que, après-tout, les créatures du mal n'ont ce qu'elles méritent. On remerçia la déesse de la lune pour sa ponctualité.
Une quinzaine d'années passèrent. La croisade ayant pris fin, les blanches personnes, heureuses de leur victoire reprirent le cours de leurs vies. Ils commencèrent donc à se lever les uns contre les autres, n'ayant plus à se méfier des sombres ensorceleurs qui populaient les environs. Le maire de la ville fut donc obligé de dépècher un noble juge pour règler les problèmes des différentes familles qui se rebellaient les unes contres les autres.
L'homme arriva après une bonne semaine. Seul, et à cheval. Galopant le long d'une ferme, il aperçu une jeune femme aux cheveux dorées comme le blé et aux yeux bleus d'un éclat tel qu'il faillit en perdre selle. Avec une voix d'une gentillesse infinie, elle l'invita à rester chez elle et il accepta la proposition avec un sourire satisfait. D'une vingtaine d'année, le noble juge avait la peau pâle et des cheveux sombres comme le charbon. Quatre journées s'écoulèrent, Sadevile SombreBois, car c'était son nom, aida les différentes familles à s'entendre momentanément. À l'aide de sa voix grave et du lyrisme de sa parole, il enchanta les paysants.
Le matin de la cinquième journée, qui annonçait la suite de trois jours avant la pleine lune, un hurlement retentit chez une famille d'artistes. Une femme d'âge mûr avait retrouvé son mari avec doigts et orteilles en moins, empalé dans sa cours avec une pomme dans la bouche. De la sombre farce, on accusa la noble famille de Fayardi qui faisait des épices et de la cuisine son commerce.
Le noble juge se fit donc inspecteur et sous les tendres encouragements de son hôtesse, partit à la recherche du coupable. Sadevile confia la femme de la victime à ses gardes et pendant ce temps partit à la recherche du tueur.
La seconde nuit passa, un autre cadavre fit surface dans le puit de la ville. Noyé avec pour seule expression : la peur, le chef de famille des Fayardi était tel un tronc d'arbre, ses jambes et bras manquants. Du crime on pointa du doigt la famille de bûcherons, les Coupe-Jambes. Ceux-ci, répondirent à l'accusation avec force insultes et menaces. Le jeune noble s'efforça d'apaiser les ardeurs, épuisé déjà par cette étrange situation. Il décida donc d'envoyer des gardes chez les Coupe-Jambes au cas ou il y aurait des représailles.
Le troisième jour arriva...les Coupe-Jambes furent retrouvés dans leurs lits, étranglés dans leur sommeil. La guerre civile était sur le point d'éclater. Tous se regardaient avec des yeux noirs, nourris d'une haine qui rongeait chaque individu comme un puissant poison. Le lendemain était une journée de fête en l'honneur de la Déesse de la lune qui nous protège des créatures de la nuit. C'est donc avant cette événement qu'une escarmouche éclata sur la place de commerce. On enferma une multitude de villageois et de soldats retraités qui s'étaient laissés aller à la violence. Le reste des villageois décidèrent alors de se barricader chez eux, crachant presque à la porte de leurs voisins. Sadevile tenta de calmer la populace en faisant appel à leur bonté, leur demandant d"honorer leur déesse à l'église, le lendemain. Calmés mais toujours craintifs, les villageois acquiescièrent. Le jeune homme revint cette soirée même chez la dame au yeux bleus pour lui demander conseil. Avec la sagesse des jeunes dames vivant seules, elle l'accompagna dans ses réflexions et celui-ci admit son amour pour elle. Enchantée d'avoir trouvé l'âme soeur, elle lui ouvrit son coeur.
La soirée de la pleine lune vint. Les villageois étaient amassés et priaient en silence dans l'église consacrée aux dieux de notre époque... C'est alors que la porte s'ouvrit en grand et qu'un marchand, revenant de loin, déposa à la hâte le cadavre d'un homme portant de beaux habits. On reconnu aussitôt un noble en lui et ses vêtements rappelaient étrangement ceux de l'inspecteur du village. La jeune femme aux yeux bleus, devant les murmures, senti un froid la transpercer. Fièvreuse, anxieuse, elle se précipita chez elle pour confirmer ses sombres soupçons. L'homme était là, faisant face à un miroir brisé. Il se retourna pour la regarder. Elle frémit de peur quand elle vit son visage. Ses yeux la pourfaidaient d'une haîne malsaine. Une grimace de fou dénudait des dents tranchantes et menaçantes. Il laissa échapper un rire macabre. Elle fit un pas en arrière mais il était sur elle avant qu'elle ne puisse souffler un cri. Les pupilles pourpres de son amoureux brillaient d'un feu malfaisant pendant qu'elle subissait sa douloureuse étreinte. Étranglée par un monstre. La créature, en ayant fini avec la femme, prit une faux et descendit à la ville et décapita tout ceux qui croisaient son chemin, sans même épargner les enfants. D'une force et d'une vitesse inhumaine, il atterrit sur le parvis de l'église, non sans avoir fit une bouchée des soldats retraités et isolés et de leurs gardiens. Chantant à tue-tête une ballade des plus morbides, il pénètra dans le sanctuaire...
L'homme cessa de parler. Avec monotonie, il dit :
-Voyez-vous, il était dit que la femme grise avait eu un enfant... celui-ci, ne lui ressemblant aucunement, surviva au massacre de ses parents... Sa mère s'étant sacrifiée pour qu'il puisse rejoindre le peuple gris... Mais ça, c'est une autre histoire...
L'homme toussa alors et secoua sa tête encapuchonnée, toujours en fixant le feu.
-Pour en revenir aux gens du village, il n'y eu aucun survivant à cette triste histoire...Celle du Sadevile...
Un jeune téméraire fit donc remarquer avant de comprendre son erreur :
-Si il n'y eu aucun survivant, comme se fait-il que vous connaissiez cette histoire?
L'homme se tourna puis sourit...